Interview David Denis Hertz – Chaman d’Entreprise
Interview de David Hertz
« Profession : Chaman d’Entreprise » (Editions La Source Vive)
David Denis Hertz. Il est détenteur d’une licence en sciences commerciales et industrielles et Master Coach certifié. Sa société, Wakan, forme des coaches professionnels. Il intervient auprès d’entreprises internationales et des particuliers. Passionné de développement de conscience, il crée des ponts entre l’intangible de l’esprit et le concret de l’existence.
Interview de David Denis Hertz
"Profession : Chaman d'Entreprise" (Editions La Source Vive)
Interview de David Denis Hertz,
en partenariat avec Reportage Suisse Romande
pour son roman "Profession : Chaman d'entreprise" aux éditions La Source Vive
A PROPOS DU ROMAN : « Profession Chaman d’Entreprise » est un plaidoyer original pour le développement de sa conscience holistique dans le domaine entrepreneurial comme dans la vie de tous les jours. Vous y découvrirez comment créer des ponts entre le visible et l’invisible en développant votre intuition au service de votre vie privée, mais aussi des équipes et des organisations. Un merveilleux roman nous apprenant que nous pouvons , nous-aussi, au quotidien, nous relier au subtil et être plus conscient du champ d’informations qui nous parvient et ainsi révéler les dynamiques cachées.
SYNOPSIS : Le personnage principal, François, est consultant dans un cabinet international. Sa quête de développement personnel, son intuition et son ouverture aux mondes invisibles l’amènent à transformer sa pratique du conseil aux entreprises en un art qui allie spiritualité et business. Des forces extérieures le guident dans sa recherche. Ses épreuves initiatiques lui permettent de vivre son mythe personnel.
A PROPOS DE WAKAN
Nous ouvrons un chemin reliant l’invisible et l’intangible de l’esprit au concret de la vie professionnelle et privée. Nous intégrons éveil, développement de conscience et défis quotidiens. Nous plaçons la quête de sens au cœur d’une démarche expérientielle. Nous nous adressons aux entreprises et organisations comme aux individus. Nous sommes inspirés par «WAKAN» terme tiré de la langue Lakota signifiant: « sacré » dans le sens « qui inspire le respect absolu par sa haute valeur »..
REMERCIEMENTS :
MAIN MEDIA : Club du Livre (via Reportage Suisse Romande)
PARTICIPATION : Valeur Suisse Institut (via Eva Cazan)
INTERVIEWER : Manuela Nathan
MAQUILLAGE : Make-upNatural (via Amélie Christiaen)
COIFFURE : Damien&Co
PARTENAIRE PRINCIPAL : Wakan
Remerciements :
DAVID DENIS HERTZ (FOUNDER AND EXECUTIVE DIRECTOR AT WAKAN - SPIRIT IN BUSINESS & LIFE, MCC), GUILLAUME MAIN (RÉALISATEUR ), NADYA EVA MAZVIITA CAZAN (PHOTOGRAPHE) STÉPHANE MOGNOL (CAMÉRAMAN), CHIARELLI DYLAN (DRONE PILOT), MANUELA NATHAN (TV REPORTER & EXECUTIVE PUBLIC RELATIONS - DIRECTOR, HUMAN RESOURCES & CORPORATE), AURELIE DARACTZ (DIRECTRICE MARKETING, JIVA HILL RESORT), FABRICE MERCIER (DIRECTEUR GENERAL, JIVA HILL RESORT), AURELIE GARCIA (EXECUTIVE ASSISTANT PRODUCER), MICHAEL BOUVARD (EXECUTIVE PRODUCER), David Denis Hertz, Manuela Nathan, Michael Bouvard, Aurelie Garcia, Aurélie Daractz, Nadya Cazan, Dylan Chiarelli, Amélie Christiaen, Jiva Hill Resort, Payot Libraire, Fnac Suisse, Editions La Source Vive, Pedro Brandao Amandine Herzog, Amandine Gantz, Kim Grootscholten, Fondation ONG TOIT POUR TOUS, Luciano Cavallini, Laure Mi Hyun Croset, Valeur Suisse Institut, Vanoa VH, Bessa Myftiu, Sabrina Lavaux, Dorothée Vouillamoz, Guillaume Main, Stéphane Mognol, David Dreux, Laetitia Dellerm, salon du livre
"Chaman d'Entreprise"
David Denis Hertz, Editions La Source Vive
Le leadership conscient
David Denis Hertz (DH) :
Lors de mon premier mandat, comme jeune consultant, je me rappelle avoir fait un entretien dans le canton de Neuchâtel et j’ai posé une question à mon interlocuteur : il a parlé pendant 45 minutes. Et au bout de l’heure, je crois que j’ai dû lui poser en tout et pour tout, deux questions. A la fin de l’interview, il me dit « vous m’avez tellement bien compris, j’ai tellement aimé cet entretien… » et finalement j’avais posé juste deux questions. J’avais juste écouté. Ce jour-là, j’ai compris que l’écoute, l’ouverture, permettait de dévoiler beaucoup de choses…
Le coaching, ça fait 20 ans que je le pratique.
Au début, on parlait de coaching pour le sport, pour la performance, c’est devenu du coaching pour le bien-être. Ce coaching a évolué vers une quête de sens. Et aujourd’hui, les personnes que j’accompagne, comme les personnes que je forme, sont beaucoup plus dans une quête de « plus de conscience ». Donc en fait, mon message, il a évolué vers d’ailleurs des prestations qui vont dans du, ce qu’on pourrait appeler, coaching et conscience. L’ambition, elle, est de proposer à des personnes de devenir encore plus des leaders conscients, des leaders bienveillants.
Or, comment est-ce qu’on fait ça ?
C’est à travers des ateliers résidentiels qui permettent d’expérimenter ce dont je parle dans le livre, d’expérimenter l’accès à son intuition, d’expérimenter l’accès à différents champs d’informations, d’expérimenter différentes formes de méditations ; qui nous donnent accès à ces différentes formes d’information. En anglais, on parle de « To sit in your power » : c’est « se mettre dans sa puissance » pour en fait révéler tout le potentiel dont on dispose mais également pour accéder aux informations, qui sont utiles aux dirigeants, aux cadres, pour accompagner les autres. Donc en fait, c’est un voyage, à nouveau, que l’on propose.
Manuela Nathan (MN) : Finalement, émaner de sa propre lumière vers l’extérieur ? …
David Hertz : C’est ça, car comme on le disait précédemment :
un leader qui est dans son « voyage du héros », sa quête, devrait se terminer par rendre, transmettre à la communauté, quelque chose d’utile.
Je pense qu’un leader conscient, c’est quelqu’un qui sait ce dont la communauté a besoin et il s’évertue à le faire de son mieux, avec d’autres outils que les outils classiques.
MN: C’est une excellente transition. Il y a une page dans votre roman qui dit : « Je pense, je crée, je sens, je suis, je deviens« . L’image qui me vient, c’est le papillon. C’est une métamorphose, magnifique, colorée et pleine de liberté mais aussi cette mutation par laquelle on passe pour devenir qui on est, finalement ?
DH: Ce qui me plait dans cette métaphore :
Le papillon, même s’il a une forme totalement différente, il devient ce qu’il est, ce à quoi il est destiné.
Son essence est la même, même si sa forme a changé. Et je crois que le monde d’aujourd’hui a besoin de travailler, non pas sur la forme, mais à travailler sur ce que nous sommes véritablement : c’est à dire, des êtres conscients qui sont capables d’amener quelque chose d’utile à la société, qui soit moins tourné uniquement vers la compétition ou le fait d’être le premier ou le meilleur.
MN: Le fait qu’on soit chaque individu sur cette planète, unique (et je parlais du papillon parce que je pense que chaque papillon est différent rien que par sa couleur et sa forme) on a évoqué une question un peu plus tôt dans notre échange, en disant :
« Mais au fond qu’apportez-vous de différents par rapport à vos prédécesseur ? ». Mais rien, je suis juste différent et c’est ce que j’apporte de plus, finalement ?
DH: Si j’offre cette différence, cette altérité et que je suis dans une continuité peut-être de mes prédécesseurs ou innovant par rapport à mes prédécesseurs, je fais ma part. C’est la fameuse image du colibri qui vient éteindre l’incendie avec uniquement une goutte d’eau. Les autres animaux de la nature lui disent « mais qu’est-ce que tu penses faire avec cette goutte d’eau ». Finalement le colibri rétorque : « je fais ma part ! ». Je crois que l’on a chacun à faire notre part…
Le leadership peut être une source de bienveillance pour les autres…
MN: Vous écrivez à un moment donné : « J’ai noté diverses phrases marquantes, des participants » (C’est François qui parle, bien sûr…) « Favoriser la relation humaine de coeur, ressentir ma certitude, aller dans la résonnance intuitive, faire taire le mental, reconnaître et aimer votre côté divin, exprimer sa vraie nature et sa vibration« . Finalement, ce sont toutes les étapes par lesquelles on doit passer pour atteindre, son objectif, sa mission ? Il y a une forme d’expérience, une forme d’étapes forcément difficiles ou en tout cas expérimentales, pour dire « OK, je l’ai vécu dans ma chair, maintenant, je peux le transmettre » ?
David Hertz : Oui en fait, ces différentes phrases sont des inspirations qui sont venues à des leaders qui développaient, le travail sur leur conscience,… Alors, je ne pense pas que ce sont des étapes. Je pense que ce sont des expressions d’une même chose. Ce ne sont pas des passages obligés, ce sont des versions innovantes de ce que le leadership pourrait être. Le leadership peut être une connexion à soi-même ; le leadership peut être une source de bienveillance pour les autres…
MN: J’ai une question comme cela, rapidement, est-ce qu’il y a des leaders qui se reconnaissent… (qui sont assez humbles) (…) qui viennent vous voir chez WAKAN, en se disant « Il va falloir que je travaille mon leadership intuitif » ?
DH: J’ai presque envie de dire que
la majorité des personnes qui viennent dans une rencontre pour développer leur leadership, il y a une bonne nouvelle : c’est déjà qu’ils se posent des questions.
Ils savent peut-être bien évidemment leurs qualités, mais le doute, dont je parle beaucoup dans ce livre, c’est un feedback parmi les feedbacks que j’ai reçu : le fait qu’on a des doutes et qu’on n’est pas sûr de sa voie, fait partie du chemin.
Et je crois que les personnes qui viennent me voir, ne font pas exception. Elles ont des doutes et c’est parce qu’elles ont des doutes, qu’elles viennent voir un coach, qu’elles viennent voir un conseiller, qu’elles viennent voir quelqu’un qui peut les accompagner. Donc oui, j’ai même plutôt plus de personnes en chemin vers leur leadership, voire qui sont :
Des leaders confirmés dans ce qu’ils font et qui cherchent à se développer vers une partie plus lumineuse de leur personne…
MN: J’ai encore trois questions. Les trois sont essentielles et je les gardais pour le dessert, car c’est ce que je préfère. Le dessert, le sucre, mais le bon sucre : celui qui donne cette saveur de fin de repas où on se sent rassasié, mais quand même un dessert qui reste assez léger car on va quand même rester sur notre faim, car on a quand même envie de vous retrouver dans votre roman « Profession Chaman d’Entreprise » mais pas seulement, on a envie de vous rencontrer chez WAKAN et venir un petit peu voir ce que vous faîtes, et vous écouter et apprendre… La première des trois questions c’est :
Est-ce que tout le monde a de l’intuition, est-ce que tout le monde peut développer l’intuition ou est-ce qu’il y a des gens qui naissent sans intuition ?
David Hertz : Alors, je suis convaincu que l’intuition est une ressource qui n’est pas l’apanage des femmes. On croit souvent que l’intuition est plutôt féminine, on a beaucoup parlé d’éléments plus mystérieux, plus mystique, sacré… Avant tout, l’intuition est une ressource de notre cortex droit dans nos hémisphères cérébraux. Toute personne normalement constituée a un cerveau avec ces deux hémisphères et donc on va pouvoir localiser où s’activent l’intuition chez tout le monde. Donc j’ai envie de dire :
Oui, tout le monde a de l’intuition
MN: Donc vous avez 100% de potentiels individus qui sont librement venus vous voir pour vous dire, « J’ai envie de développer ce sens » ?
DH: J’ai deux catégories de clients qui viennent dans des ateliers d’intuition appliquée. Il y a la catégorie de personnes qui aimeraient découvrir un peu mieux, ce qu’est l’intuition. La plupart de ces personnes sont déjà des personnes intuitives mais elles veulent savoir comment ça fonctionne ? Généralement, comme vous et moi, je prends des décisions et je me dis : Si seulement, j’avais écouté mon intuition !
L’idée, c’est de faire l’inverse : je vais identifier les bonnes questions à poser donc le travail de coaching intéressant, et ensuite je vais poser cette question, une fois identifiée, à mon intuition et là, je vais avoir des informations intéressantes. Donc au-delà de la technique de connexion à soi-même, de l’intuition, je pense que le chemin est très intéressant dans ce qu’on va découvrir au-delà de ce que beaucoup de mes clients ou des personnes font par elles-mêmes. Tout le monde est intuitif, mais on utilise ou non, en fonction de sa confiance, en fonction de la confiance que l’on a avec l’intuition.
MN: Quand on arrive au point où l’intuition nous parle même physiquement : ça veut dire que notre intuition nous dit que c’est pas bon, par exemple, ou que c’est bon ?
Dans le cas où c’est pas bon, on a mal au ventre, on est pas à l’aise et dans le cas où c’est bon, on a une forme de plaisir, de joie incroyable, on ne sait pas d’où ça vient, et on la ressent. Est-ce que ça veut dire que notre intuition est complétement intégrée et qu’elle est vécue dans notre enveloppe ?
David Denis Hertz :
Oui, l’intuition nous donne des signes auditifs, visuels, kinesthésiques et donc le corps y participe également.
Mais si par exemple, j’ai l’information qui me dit « attention, le corps te dit », ou « ton intuition te dit : ce n’est pas une bonne idée », je peux continuer mon questionnement…
« Intuition dis-moi, qu’est-ce qui fait que ça n’est pas une bonne idée d’aller dans cette direction ? ». « Intuition dis-moi, qu’est-ce qui fait que tu te sens si bien en prenant cette décision ? ». « Qu’est-ce que tu pourrais mettre en plus dans ta conscience, pour pouvoir le communiquer à d’autres ? ». Donc si j’ai uniquement mon sens physique qui me dit « Ah, c’est bon, c’est la bonne direction » c’est un peu comme l’instinct : je suis inspiré à aller dans cette direction mais je n’ai pas assez d’informations pour être connaissant sur le pourquoi, ça vaut la peine d’y aller…
Les mots pensent nos peurs, mais l’Amour pansent nos maux
MN: Alors on va terminer avec le thème de l’intuition et j’ai envie d’aller vers un thème beaucoup plus global et qui a autant de valeur en tout cas, à mes yeux et je suis certain, au vôtre, au vue de ce qui écrit dans votre roman. Il y a un de vos chapitres qui s’appelle « Amour, Pardon et Conscience » mais j’ai envie de m’arrêter sur les deux premiers mots parce qu’on a déjà parlé de la conscience. Même plus spécifiquement sur le premier « Amour » et bien que le mot « Pardon » ait une importance capitale dans notre chemin de vie. C’est quoi pour vous, l’Amour ?
DH: Où là, on va devoir prendre quelques jours et un nouvel entretien pour répondre à cette vaste question. C’est marrant que vous me posiez cette question parce que je me suis réveillé ce matin avec une phrase qui me disait que « les mots parlés, pensent intellectuellement nos peurs, et par contre l’Amour panse (du verbe du pansement) panse nos maux (m-a-u-x) » donc j’aime bien l’idée que « les mots pensent nos peurs, mais l’Amour pansent nos maux« . Donc au-delà du jeu de mots, je suis convaincu que l’Amour est guérisseur, c’est même une des formes guérisseuses les plus puissances. Mais au-delà de cela, c’est même une raison d’être. Moi, j’en ai fait ma mission de vie. Ma mission de vie, elle consiste à créer un monde de conscience. Et par quelles actions ? C’est en rayonnant l’Amour…
On va me dire « Attends, tu es consultant, t’es coach et tu vas rayonner l’Amour ? » Oui, absolument, c’est ce que je fais tous les jours : quand je vois mes clients, quand je suis en entretien comme ici. En fait, l’Amour, c’est simplement notre essence. Joie et Amour, c’est quelque chose que nous partageons tous. Le problème dans la vie, c’est que souvent, cet amour ou cette joie est recouverte par différentes choses que nous avons vécues et parfois, on ne voit plus cette essence que nous sommes. Donc oui, l’Amour c’est à la fois qui je suis, c’est à la fois ma passion, c’est à la fois ma mission.
MN: Si je vous dis que c’est la seule chose avec laquelle on vient, et la seule chose avec laquelle on part.
David Hertz : Ah oui, ça fait du sens. Le jour où vous êtes devant Saint Pierre, il ne va probablement pas vous demander ce que vous avez fait dans la vie, il ne va probablement pas vous demander : quelles étaient vos activités, si vous étiez avocat, médecin ou je ne sais… Par contre, une des questions sage, qu’il serait à poser c’est « Est-ce que tu as bien aimé ? »
MN: Donc au fond, « bien aimer », c’est « bien s’aimer » et « bien aimer » c’est « aimer l’autre ». Au fond c’est la seule chose qu’on laisse derrière nous. On peut laisser un grand héritage, mais au fond, la chose la plus significative, qu’on laisse derrière soi et avec laquelle, on repart également en partie, c’est finalement l’Amour qu’on a partagé avec les autres.
David Hertz : Oui, et cet amour partagé, à mon sens, n’est qu’une nostalgie de cet Amour que l’on recherche tous. Et je pense que le plus difficile, c’est l’amour de soi-même, sans tomber dans l’égo bien évidemment.
Mais je pense que c’est parce qu’on est sur ce chemin de retrouver cet Amour que nous sommes, que c’est la seule chose qui vaille la peine d’être vécue. Mais quel chemin ! Je ne peux pas dire que je ne suis qu’au début du chemin, pour m’aimer plus et pour transmettre ce message-là, y compris et j’insiste, y compris dans le monde des affaires, où il n’y a pas de raison de séparer le tangible, des résultats qu’on doit avoir avec la manière on va l’amener, la raison pour laquelle on le fait. C’est à dire d’amener du mieux à sa communauté.
On naît avec l’altruisme mais on nous apprend la compétition
MN: Dans le monde des affaires, on utiliserait les mots de gratitude, bienveillance, reconnaissante… C’est vrai que le mot amour, n’est pas un mot utilisé facilement ou étonne… Quoi que depuis quelques années, enfin, en tout cas de mon côté, plutôt deux ans, je ne connais pas votre expérience, mais vous allez me le dire, puisque vous avez évoqué vous-même, dans une conférence, à un moment donné, que : « l’Amour, c’est ma passion », ou « ma passion c’est l’Amour » ?
DH: Oui, c’est ça. J’ai fait une belle découverte ce jour-là, car le présentateur nous demandait à chaque intervenant, sur ce colloque sur le changement, quelle était notre passion, avant notre présentation.
Je ne savais pas du tout, ce que j’allais dire mais en étant sur l’estrade, la notion d’amour, m’est apparu comme une évidence.
Mais le fait d’avoir osé partager cette notion toute simple que « ma passion c’est l’Amour », ça a totalement transformé la qualité d’écoute que j’avais avec mon public et que le public avait avec moi. Non pas parce que j’avais dit quelque chose d’important, mais parce que je disais simplement, je partageais une partie de mon essence ; alors que la gratitude, la bienveillance, pour moi, sont des paramètres qui nous permettent de rayonner, de vivre, cette essence là, mais l’essence ne change pas.
MN: J’aimerais vous remercier infiniment pour les moments que l’on a passé ensemble. D’abord vous remercier parce que moi, j’ai passé quatre jours avec vous, dans les pages de votre roman, qui je dois le dire, donc « Profession Chaman d’Entreprise« , qui se lit avec une facilité déconcertante, tout simplement parce qu’il est passionnant… Et j’aimerais vous laisser, David Hertz, les derniers mots.
David Denis Hertz : C’est difficile de conclure, mais en étant simple, je pense que l’altruisme dont on parle beaucoup de nos jours, n’est pas juste quelque chose de bien-pensant.
L’altruisme, c’est avec cela, que l’on naît, petit enfant, alors que l’on nous apprend la compétition.
Et si j’ai un message à donner au monde du business dont je fais partie. C’est qu’avec plus d’altruisme et de leadership conscient et bienveillant, on peut transformer notre société, lui apporter des solutions qui sont différentes de celles que la compétition tende à nous montrer. Donc j’invite en fait, toute personne que cela peut toucher, à développer leur conscience, leur leadership bienveillant.
DAVID DENIS HERTZ https://club-livre.ch/project/auteur-david-denis-hertz
WAKAN SPIRIT IN BUSINESS https://wakan-sib.com/?utm_source=CDL&utm_medium=Affiliate&utm_campaign=CDL-Affiliation
EDITIONS : LA SOURCE VIVE https://club-livre.ch/project/editions-la-source-vive/
LIEU : JIVA HILL RESORT https://www.jivahill.com/
MAIN MEDIA : Club du Livre (via Reportage Suisse Romande)
PARTICIPATION : Valeur Suisse Institut (via Eva Cazan)
INTERVIEWER : Manuela Nathan
MAQUILLAGE : Make-upNatural (via Amélie Christiaen)
COIFFURE : Damien&Co
PARTENAIRE PRINCIPAL : Wakan
ORGANISATIONS : Club du Livre, Reportage Suisse Romande, Jiva Hill Resort, Valeur Suisse Institut
Le Club du Livre @clublivreswiss
Derniers articles
Interview André Comte-Sponville – Dictionnaire amoureux de Montaigne
Interview d’André Comte-Sponville à propos de son ouvrage : Dictionnaire amoureux de Montaigne aux éditions Plon
Interview Michel Drucker – Il faut du temps pour rester jeune
Interview de Michel Drucker au Salon du Livre de Genève à l’occasion de la sortie de son roman : Il faut du temps pour rester jeune.
Interview Bessa Myftiu
Interview de Bessa Myftiu à Genève. Recueil de citations et réflexions que Bessa Myftiu nous fait l’honneur de partager.